Saint-Étienne. Des demandeurs d’emploi formés aux métiers du numérique

En réponse à l’appel d’offres national du projet « grande école du numérique », trois entités ont décidé de s’unir pour mettre au point cette formation. Ce groupement est constitué du cabinet Corallis (spécialisé dans les ressources humaines) et des lycées Tezenas-du-Montcel et Sainte-Claire de Sury-le-Comtal, renseigne Le Progrès.

« Notre mission est de rapprocher les métiers du numérique, qui éprouvent des difficultés à trouver ce type de profil, avec des gens éloignés de l’emploi et ne disposant pas de formation spécifique » explique Axel Broyer, directeur de l’établissement stéphanois de Corallis, cité par la même source.

Selon lui, la porte est ouverte à tout type de public, ceux issus des quartiers défavorisés, chômeurs longue durée diplômés ou non, sans critère d’âge ou de sexe.

315 heures théoriques et 70 heures de pratique

Cette formation dont le démarrage est prévu le 6 novembre 2017 au centre Tezenas-du-Montcel s’étale sur trois mois. « La formation comporte 315 heures pour la partie théorique et 70 heures d’immersion en entreprise » précise Broyer.

Une formation qualifiante puisqu’à l’issue, le bloc compétence n° 1 du titre professionnel « Technicien d’assistance en informatique » peut être validé devant un jury. Ce premier des trois niveaux permet d’intervenir et assister sur un poste informatique auprès des entreprises et des particuliers.

L’objectif de cette formation rémunérée est de proposer à sa suite, une candidature aux entreprises et signer un contrat de professionnalisation d’un an, permettant de valider les deux autres blocs de compétence pour obtenir le titre professionnel et envisager un retour à l’emploi.

Trois sessions de recrutement sont pour l’heure retenues. La première se déroulera le 18 juillet au lycée Tezenas-du-Montcel, à partir de 9 heures, pour une vague de douze personnes. « Nous ferons passer un petit test de sélection aux candidats suivi d’un entretien à l’issue. L’idée est de créer des vocations » souligne Axel Broyer.