La Normandise va embaucher 150 personnes sur trois ans
Ses repas pour chiens et chats font aujourd’hui un tabac. En vingt-cinq ans, l’usine viroise est passée de six à… six cents salariés. La Normandise, désormais n°3du secteur en France, dépasse les 100 millions d’euros de chiffre d’affaires.
Une success-story qui doit tout à Christian Duquesne, d’abord vétérinaire dans la région de Vire. « En 1990, mon père a vu l’émergence d’un marché de l’alimentation « haut de gamme » pour les chats et les chiens », explique son fils Jean-Charles, vétérinaire comme son père et directeur commercial de l’entreprise familiale. Aujourd’hui, les robots de La Normandise sortent 27 000 barquettes à l’heure.
L’usine tourne sept jours sur sept, 24 heures sur 24, produit 500 millions de pochons par an. Et bientôt un milliard ! « On double notre usine de production de 12 000 m2 . » Coût de l’opération : 30 millions d’euros. À la clé, 150 recrutements sur trois ans.
Les «clients» ne manquent pas avec 12,7 millions de chats et 7,2 millions de chiens. Les propriétaires de chats (« de plus en plus des femmes, jeunes et diplômées, vivant en ville ») ne mégotent pas sur le prix de l’alimentation. « De 20 à 50 € par mois… » L’usine a donc privilégié la production d’aliments pour les chats (80 %). « Le chat réclame une nourriture variée. On ne lui fait pas manger n’importe quoi. » Et son espérance de vie progresse. « Vingt ans aujourd’hui contre quinze ans en 1995. »
La Normandise approvisionne les rayons des grandes surfaces (en marque de distributeur). La PME réalise aussi 35 % de son chiffre d’affaires en sous-traitance d’industriels. Elle réalise 60 % de ses ventes. Dernier contrat en date ? L’Iran. « Le pays des chats… Persans. »