Jobs d’été : des offres à pourvoir toute la saison dans le Cantal

« Un job d’été, c’est un travail d’une durée courte à modérée, sans trop de qualification. Sur le Cantal, nous recevons entre 50 et 60 offres de ce type, depuis début avril », explique Sébastien Faure-Rouquié, directeur territorial délégué au Pôle Emploi d’Aurillac.

Pour lui, il n’y a pas que dans la cité géraldienne qu’il est possible de trouver un emploi de ce type : « A l’année, Aurillac constitue environ 60 % des emplois. Mais le secteur rural est aussi bien représenté dans la saison touristique. Et le festival ne dure qu’une semaine ; les étudiants qui cherchent un job d’été privilégient plutôt des durées d’un mois », confie -t-il à La Voix du Cantal.

Les secteurs porteurs

Dans le Cantal, c’est bien l’économie du tourisme qui est la plus vectrice d’emploi saisonnier, à condition d’être majeur. « Les domaines qui marchent bien sont ceux de l’hôtellerie-restauration, l’animation (à condition d’avoir le Bafa), la surveillance de baignade… Il y a aussi les blanchisseries : dans la mesure où les restaurants font plus de couverts et les hôtels, plus de nuitées, il y a davantage de linge à laver », explique Sébastien Faure-Rouquié.

À l’inverse d’autres départements, ce n’est donc pas le secteur agricole qui recrute le plus, en ce qui concerne les jobs d’été. « Ici, il n’y a pas de grandes étendues de maïs ! Les exploitants agricoles, qui s’octroient rarement des vacances, cherchent plutôt de la main-d’oeuvre qualifiée pour les remplacer ».

Le bon moment pour postuler

Environ un tiers des offres d’emploi sont saisonnières, l’été. Et si elles affluent depuis mi-avril à Pôle Emploi, il est encore temps de postuler. « Une partie a déjà été pourvue mais l’autre est toujours en cours de recrutement, souligne le directeur territorial de Pôle Emploi. Certains jeunes anticipent, d’autres non. Certains savent quand ils pourront travailler, d’autres sont tributaires de résultats d’examens, par exemple. Les offres se terminent en même temps que la saison. Si un employeur avait déjà trouvé quelqu’un mais que la personne ne peut finalement pas venir, il cherchera quelqu’un d’autre. S’il n’avait pas trouvé pour juillet, il pourra encore trouver pour août ». Les jobs d’été se prolongent généralement jusqu’en septembre, le Cantal étant une destination qui attire un public divers, jusqu’en basse saison.

L’art et la manière

En ce qui concerne la façon de postuler, Sébastien Faure-Rouquié recommande de repérer les offres sur le site Internet pole-emploi.fr, sans pour autant exclure les candidatures spontanées. Une fois que l’on a repéré un poste qui peut être intéressant, le mieux, selon le directeur territorial, est de se présenter physiquement. « Pour ce type de recrutement, pas la peine de s’étaler sur ses compétences, ou alors juste celles en rapport avec le poste. Les dates de disponibilités et les coordonnées sont plus importantes que le reste. Je conseille de préparer un mini-CV, un genre de grosse carte de visite ou carte de correspondance », détaille Sébastien Faure-Rouquié. L’avantage de ce genre de format ? « Il passe sous le tiroir-caisse ! L’employeur peut le garder à proximité avant de rappeler le postulant ». Le mieux est d’éviter les CV classiques, trop longs, qui risqueraient de perdre l’employeur sous une quantité trop importante d’informations