Grand Est. 8 000 emplois saisonniers sont à pourvoir cette année

La Mission locale de Metz-Borny l’a invité pour qu’il rencontre une dizaine de jeunes, déscolarisés et inscrits à Pôle emploi, afin de leur parler des nombreux débouchés dans l’agriculture de la région, renseigne Le Republicain Lorrain. « D’ici 2025, dans le secteur agricole, 17 500 emplois sont à pourvoir à l’échelle de la région Grand Est, soit l’équivalent de plus de 175 emplois par an et par département en moyenne, avec un apport de sang neuf dans les exploitations où la population est déjà vieillissante. Et près de 30 % des agriculteurs se retrouvent avec une filiation non formée aux métiers agricoles », a expliqué Jean-Luc MORIUS, le secrétaire général de l’Anefa, citée par la même source.

Selon lui, l’Anefa Lorraine créée en 2010 par les partenaires sociaux de l’agriculture (syndicats d’employeurs et de salariés) a pour but de communiquer sur les métiers et la formation en agriculture ; promouvoir l’emploi agricole et informer sur les besoins en recrutement de salariés agricoles. 

Sur ce point, il renseigne que l’Anefa a ainsi édité pour la 3e année consécutive un guide des métiers avec des fiches téléchargeables sur le site anefa « Nous sommes présents sur plusieurs fronts et naturellement sur les réseaux sociaux. L’association a créé une bourse de l’emploi, un dispositif qui met en relation salariés et employeurs. C’est gratuit, simple et sans engagement », poursuit-il.

Devant ces jeunes de la Mission locale de Metz, il a rappelé les opportunités qui s’offrent à eux. Dans le secteur, dit-il, il y a des vignes, du maraîchage, des vergers. « Souvent, les paysans ont des besoins ponctuels. Ils peuvent faire confiance à un jeune sans qualification, tant qu’il a envie de travailler. En Lorraine, 8 000 emplois saisonniers sont à pourvoir cette année. Nous incitons ces jeunes à entrer dans un nouveau dispositif, Adema (Accès des demandeurs d’emploi aux métiers agricoles). Il permet de découvrir des métiers de l’agriculture. Il comprend une formation professionnelle gratuite de 154 heures (22 jours ouvrés) et indemnisée. Ces trois semaines en entreprise sont encadrées par un maître de stage. Un vrai tremplin », conclut-il.