Gérer une pension pour animaux, un métier passion
Si vous partez en vacances et que vous souhaitez laisser votre chat chez Maud, mieux vaut vous y prendre assez tôt pour la réservation ! La pension Le Chat perché ne désemplit pas, surtout pendant l’été où les 20 chambres sont toutes occupées.
Maud Ramadier gére la pension Le Chat perché depuis 2013. D’abord installée à La Chapelle-des-Fougeretz, la pension est située aujourd’hui à La Chapelle Thouarault, à l’ouest de Rennes.
13 000 euros de budget
Professeur d’économie et vente, elle a dit stop, en 2006, après un énième contrat à durée déterminée. Profitant de son temps libre pour créer l’association Les Pachas. « On récupère des chats abandonnés et on les cède à des familles adoptantes contre les frais de vétérinaires engagés » explique cette « mémère à chats » comme elle se décrit elle-même. Sa maison devient famille d’accueil pour des animaux qui s’ajoutent aux cinq chats de la famille ! « Mais il ne suffit pas d’aimer les chats il faut savoir les soigner. » insiste t-elle.
C’est à 38 ans, que Maud Ramadier s’est lancée comme auto-entrepreneuse. Avec un budget de 13 000 € de matériel, elle a travaillé tous les soirs, avec son mari, pendant près de cinq mois, pour monter les 20 chambres avec jardin. Depuis, elle veille jour et nuit sur ses pensionnaires. « C’est vraiment un métier passion. En été, je suis là 7/7. Pour l’instant je n’ai pris qu’une semaine de vacances par an. » Une journée type commence par le nettoyage des chambres, l’alimentation des animaux et le changement de litière. Dans la journée, elle joue avec ses hôtes, entre deux clients, avant de revenir le soir pour une deuxième séance de ménage. « Il faut être un peu maniaque ! ». Elle envoie également quelques nouvelles et des photos aux propriétaires des chats pour les rassurer.
Un agrément délivré par les services de l’État
Maud a obtenu le Certificat d’étude technique de l’animal de compagnie proposé par le LOOF (Livre Officiel des Origines Félines) suivi d’une demande d’autorisation auprès des services vétérinaires de la Direction départementale de la Protection des Populations ( DDPP). « La DDPP fait une inspection surprise et accorde ensuite un agrément sous la forme d’un certificat de capacité. »
A priori, il y a de la demande pour créer de nouvelles pensions mais « il faut être passé par une association de protection avant, insiste la gérante du Chat perché. Si vous êtes capable de donner beaucoup de temps bénévolement, vous y arriverez ! »