Aide à la personne : «un métier fait avec amour»
Diversifié et passionnant
Nadia Rotureau, assistante de vie. « J’aime la diversité de mon travail, les horaires me permettent d’avoir une vie de famille. J’ai travaillé six ans en maison de retraite puis douze ans dans l’agroalimentaire. Je suis revenu à ce que j’aime faire, l’assistance auprès des personnes. J’effectue les gestes de la vie quotidienne, j’accompagne chez le médecin et je fais aussi de l’animation, de l’administratif. Ce travail n’est pas routinier, et le contact auprès de nos personnes âgées est extraordinaire. »
« Du gâteau après l’usine »
Sylvie Ratier 55 ans, auxiliaire de vie. « J’ai travaillé sept ans en usine et je suis auxiliaire depuis 1999. Je trouve un intérêt social évident ; je travaille à plein-temps, 151 heures par mois pour le smic. Je m’occupe de neuf personnes et d’un enfant autiste. J’aime le contact, je suis comblée à faire ce métier ; les personnes s’attachent à nous et on a envie de leur faire plaisir. »
On redonne le sourire
Françoise 46 ans, auxiliaire de vie. « A la suite d’une maladie professionnelle, je me suis reconvertie ; j’ai passé mes diplômes à Nantes. Je prépare les repas, je fais le ménage et la toilette. On se sent utile, les gens vous accueillent avec le sourire, on fait partie de la famille. On fait ce métier avec amour. Ce qui est le plus dur ? Rien ! »
Écouter, prendre soin des gens
Élodée, responsable de secteur. « J’ai commencé comme assistante de vie dans une structure puis à domicile pour m’occuper d’enfants autistes. J’encadre maintenant 26 salariés. Je suis aussi bénévole pour garder un enfant autiste pendant mes loisirs ; c’est très enrichissant. La formation est indispensable pour ce métier, pas de recrutement sans formation. Il est important d’être entouré d’associations pour répondre aux questions et avoir des conseils. »
Le parcours du demandeur
Nicolas Genève, directeur de Pôle emploi. « Quinze employeurs sont présents à ce premier forum des métiers à la personne, de nombreux emplois restent à pourvoir. Les candidats intéressés ont d’abord une période de découverte en immersion en accompagnant une assistante. Si la volonté se confirme, après un bilan, Pôle emploi oriente vers un centre de formation payé, pour obtenir le titre professionnel. »