Airbus. 1 164 suppressions de postes en Europe dont 308 à Suresnes

« La direction a confirmé la suppression de 1 164 postes dans tous les sites et la création de 230 emplois, ce qui fait un solde net de moins de 1 000 suppressions de postes au total. La direction a confirmé la fermeture à mi-2018 du site de Suresnes, soit 308 suppressions de postes et 150 « mobilités » de Suresnes vers Toulouse », a indiqué à la presse Yvonnick Dréno, coordonnateur FO pour Airbus Group (syndicat majoritaire).

Le comité européen se réunissait ce matin à Balgnac, dans la banlieue de Toulouse à ce sujet.

Le site de Suresnes compte 650 salariés. Le groupe va fusionner à Toulouse les sièges de la branche d’aviation commerciale (Airbus SAS, 70 % de l’activité), avec le groupe Airbus Group SAS. La réorganisation du groupe est baptisée Gémini.

L’information a été révélée par Libération qui explique qu’officiellement, cette réorganisation et la création d’un siège social unique, au mois de juin, entraînent des sureffectifs.

Le précédent plan économique d’Airbus en 2008, prévoyait 5 000 postes en moins : 2 500 ont été supprimés. Lire aussi : Airbus. 2500 appareils neufs d’ici à 2034 pour le Moyen-Orient

Accompagner les salariés

Le gouvernement va épauler les salariés et les territoires touchés par la restructuration au sein d’Airbus, a dit mardi le secrétaire d’État à l’Industrie, Christophe Sirugue. « Le rôle qui est le mien est d’accompagner à la fois les salariés, d’accompagner les territoires dans ces évolutions », a assuré le secrétaire d’État.

« C’est un événement important en termes industriels, qui correspond à une restructuration qui était attendue », , a dit M. Sirugue en marge du salon des entreprises de l’Environnement, Pollutec, à Lyon. « Il n’y a donc pas d’élément de surprise. Le mouvement est néanmoins d’ampleur », a-t-il reconnu.

Trouver des solutions adaptées Le gouvernement jouera « un rôle qui n’est pas celui de spectateur mais un rôle qui n’est pas non plus celui d’intervenant direct quand il n’y a pas d’élément qui justifie cette intervention directe », a poursuivi M. Sirugue. « Tout sera mis en œuvre pour trouver des solutions adaptées et basées sur du volontariat », a affirmé Thierry Baril, le directeur des ressources humaines du groupe tout en n’excluant pas des licenciements en 2018 si le groupe n’atteint pas ses objectifs.