Pilote de drone, un métier planant !
Vous êtes un fan de drones, et vous pilotez déjà votre jouet personnel ? Le métier de pilote de drone vous ouvre grand les bras. Il ne vous manque plus que la formation officielle qui vous délivrera les diplômes incontournables pour vous lancer dans les airs.
Car, pour une fois, la France est en avance : elle est le premier pays au monde autorisant le vol de drones civils professionnels. Ces objets volants, sans pilote à bord, sont essentiellement destinés à transporter des caméras destinées à toutes sortes d’usages : qu’il s’agisse d’établir des audits de bâtiments, ou d’effectuer des mesures de surfaces agricoles ou bien encore d’inspecter des lignes ferroviaires ou de cartographier des lieux sensibles et difficiles d’accès … les avions sans pilote deviendront très rapidement irremplaçables. Déjà, de très nombreuses entreprises se sont crées sur le créneau – constructeurs, sociétés de services, prestataires indépendants, organismes de formation… Un gigantesque business se dessine ainsi, d’abord en France, mais bientôt également aux Etats-Unis qui ouvriront leur ciel aux drones dès octobre prochain. Une seule pièce manque à cet édifice en devenir : des télé-pilotes.
Le sésame pour devenir pilote de drone s’obtient en une vingtaine de jours de formation. Brevet théorique d’ULM et Déclaration de Niveau de Compétence sont les deux sésames indispensables. En effet, l’activité est extrêmement réglementée et surveillée par la DGAC (Direction générale de l’aviation civile) qui veille fort heureusement à la sécurité des citoyens. Quelques très grandes entreprises, comme Amazon ou la SNCF, ont déjà annoncé l’utilisation de ces nouveaux engins à grande échelle. Des usages qui requièrent l’intervention de télé-pilotes. Mais attention : le marché est certes promis à un très bel avenir, mais son décollage est relativement lent. La plupart des télé-pilotes ont du financer eux-mêmes leur formation (environ 2000 euros) et exercent en auto-entrepreneur. Un investissement d’avenir …